utility->group->a | ||
Français
Le fonctionnement de Mobilizon a été pensé pour répondre aux besoins des
groupes qui souhaitent s’organiser en interne tout en ayant une existence publique. Cela se traduit en plusieurs outils, publics et/ou internes au groupe : - _(public)_ une page de présentation du groupe, présentant sa description ainsi que ses événements et billets publics ; - _(public ou interne)_ un outil de publication d’événements ; - _(public ou interne)_ un outil de publication de billets, à la manière d’un blog minimaliste ; - _(interne)_ un outil de discussions de groupe, à la manière d’une catégorie de forum ; - _(interne)_ un annuaire des liens utiles du groupe, avec accès direct à des outils collaboratifs. Ces outils sont là pour que les aventures collectives ne se limitent pas à un hashtag et un rassemblement, en donnant aux bonnes volontés les moyens de créer du collectif et de favoriser le faire ensemble. |
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utility->join-group->a | ||
Français
Sur la version 1.0.0 de Mobilizon, il n’est pas encore possible de
demander à rejoindre un groupe : le bouton `rejoindre un groupe` est grisé sur les pages publiques de chaque groupe. Cependant, si nous avons affiché ce bouton (ainsi qu’un message expliquant que _« Vous pouvez uniquement être invité aux groupes pour le moment »_), c’est parce que nous voulons intégrer une telle fonctionnalité. Le fait est que, dans un outil fédéré, coder ce bouton soulève une multitude de cas complexes. Par conséquent, nous avons encore besoin de temps pour faire les choses correctement. En attendant, n’hésitez pas à commenter l’événement d’un groupe pour leur signaler que vous désirez y être invité·e ! |
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utility->attention->a | ||
Français
Parce que Mobilizon n’est pas un média social.
Les géants du web utilisent des mécaniques qui manipulent nos egos pour enfermer notre attention dans leurs médias sociaux. Afficher en gros combien de personnes nous « suivent » flatte nos egos et nous pousse à nous impliquer dans la mise en scène de notre vie sur ces plateformes attentionnelles. Permettre de suivre l’activité de personnes sur un outil numérique peut donc avoir des conséquences désastreuses, tout en présentant un intérêt faible pour un outil d’organisation d’événements et de gestion de groupes. Dans Mobilizon, ce sont les groupes, et non les individus, qui sont au cœur des fonctionnalités. |
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politics->facebook->a | ||
Français
Mobilizon n’est pas pensé pour être le « Facebook killer ».
Nous voyons bien le danger qu’il y a à publier un rassemblement militant sur Facebook, une plateforme monopolistique qui [multiplie les scandales](https://dayssincelastfacebookscandal.com) concernant la vie privée et la manipulation de l’opinion publique. Seulement, comparés à ceux des géants du web, nos moyens sont modestes. Notre ambition l’est tout autant : commençons par un outil qui fait peu mais bien. Un outil construit sur une base solide qui permettra ensuite d’évoluer au gré des contributions communautaires. Nous avons fait le choix de nous concentrer sur les besoins spécifiques d’un public particulier (le public militant), ce qui n’empêchera pas d’autres communautés d’utiliser Mobilizon dans d’autres cas. Ensuite, à plus long terme, nous serons en mesure d’adapter l’outil à ces autres publics. De plus, nous ne voulons pas reproduire la toxicité de Facebook. Les entreprises du [capitalisme de surveillance](https://mooc.chatons.org/mod/lesson/view.php?id=70) utilisent les mécanismes de l’économie de l’attention pour enfermer nos usages, capter nos comportements et nous imposer de la publicité. Mobilizon ne dépend pas d’un tel modèle économique : c’est l’occasion d’essayer de faire mieux, en faisant autrement. |
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politics->activists->a | ||
Français
Oui, Mobilizon a été pensé comme un outil répondant en priorité aux
besoins de militantes et militants qui cherchent à se rassembler, s’organiser, et se mobiliser. Cela signifie que nous sommes allé·es interroger des personnes militant d’une manière ou d’une autre pour comprendre leurs pratiques numériques et mieux imaginer l’outil qui correspondrait à leurs attentes. Si le public militant a été au cœur de nos préoccupations dans la conception du logiciel, cela ne veut pas dire que nous excluons les autres usages. Nous pensons que si un outil est assez bien conçu pour aider un groupe à organiser une manifestation, alors il devrait couvrir les besoins d’une famille organisant un anniversaire surprise :wink: ! Dit autrement, qui que vous soyez, vous êtes libres d’utiliser Mobilizon comme bon vous semble. |
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politics->who->a | ||
Français
Mobilizon est développé par Framasoft, une association française
d’éducation populaire aux enjeux du numérique. Elle emploie un développeur, tcit, qui depuis 2018 travaille sur l’ensemble des projets nécessaires à Mobilizon : - Développement de nouvelles fonctionnalités et [maintenance du logiciel](@:git.mobilizon) ; - Réflexions sur l’architecture, le design, et le futur de Mobilizon (en partenariat avec la designer @:people.mcgodwin) ; - Préparation de nouvelles versions stables et communication (billets de blog, changelog, etc.) ; - Création et maintenance de [l’index des instances Mobilizon](@:link.jmz-instances) ; - Création et maintenance du site de [documentation de Mobilizon](@:link.jmz-docs) ; - Support et discussions sur les bugtrackers, le forum, le channel Matrix ou par email des projets Mobilizon ; - Revues de code et intégration des pull requests/merge requests, ainsi que support des fonctionnalités ajoutées par des contributeurs externes (corrections de bugs, documentation, factorisation, etc.) ; - Maintenance de plusieurs instances Mobilizon. tcit travaille de surcroît sur des projets internes à Framasoft (Framagenda, Framapiaf, admin-sys, etc.). Dit autrement, la gestion des projets nécessaires à Mobilizon est assurée par un seul salarié, qui a en plus d’autres responsabilités à assurer dans sa charge de travail. D’autres membres bénévoles et salarié·es de Framasoft contribuent aussi au projet Mobilizon, sur divers aspects (stratégie, communication, documentation, développement, animation de communauté). Il n’en reste pas moins que Mobilizon n’est pas développé par une _startup_, avec une équipe de 50 personnes, et un _workflow_ rempli de _process_ hyper formatés. Framasoft prendra donc le temps de faire avancer le logiciel petit à petit, à son rythme et avec ses méthodes atypiques qui, jusqu’à présent, se sont montrées plutôt efficaces. |
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politics->centrist->a | ||
Français
Non, il ne l’est pas.
Nous croyons qu’aucun outil n’est neutre : la manière dont un outil est conçu (son design), ainsi que l’empreinte de cet outil dans notre culture commune, tout cela influence nos comportements. C’est pour ces raisons que, par exemple, nous avons le réflexe d’attraper un tournevis par la poignée. Mobilizon est développé par Framasoft, une association française d’éducation populaire aux enjeux du numérique. Mobilizon fait partie d’un nombre d’actions que l’association Framasoft a rassemblées dans sa campagne [Contributopia](@:link.cuo). Ces actions visent à proposer des outils numériques alternatifs à ceux issus du capitalisme de surveillance, pour que les personnes qui ne se reconnaissent pas dans un tel système puissent se créer des espaces de liberté. De ce fait, le développement de Mobilizon et/ou la gestion des sites associés au projet Mobilizon (joinmobilizon.org, mobilizon.org, instances.mobilizon.org, etc.) peuvent ne pas plaire à tout le monde (notamment à cause d’idées, d’idéologies ou de cultures différentes). Nous respectons cela, et rappelons que l’ensemble des logiciels du projet Mobilizon sont libres et peuvent être dupliqués et développés avec d’autres influences culturelles. |
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politics->others->a | ||
Français
Avant de nous engager dans deux ans de travail pour développer Mobilizon,
nous avons pris le soin de regarder ce qui se faisait ailleurs, et de nous demander s’il ne serait pas mieux de contribuer à un projet existant. Il existe plusieurs autres outils de gestion d’événements et groupes assez intéressants, mais nous n’en avons trouvé aucun qui remplisse tous nos critères. Nous voulions un logiciel libre, fédéré selon le protocole ActivityPub, fonctionnel à grande échelle, conçu hors de l’économie de l’attention, et pouvant répondre aux usages d’un public militant. Un tel logiciel n’existait pas, donc nous l’avons fait. Nous ne prétendons pas par ailleurs que Mobilizon est mieux que l’un ou l’autre de ces outils. Il correspond à un public, à un besoin. Nous croyons aussi fermement que la diversité des projets est une bonne chose. Le capitalisme nous a appris à penser : « un désir, un besoin, une marque », qu’il s’agisse d’un soda ou dune petite feuille jaune amovible auto-adhésive. Nous pensons que chaque outil a sa place, et nous ne cherchons pas à faire de Mobilizon un outil dominant. Enfin, nous considérons que la [coopétition](https://fr.wikipedia.org/wiki/Coop%C3%A9tition) entre outils libres et fédérés sera à terme bénéfique pour établir des normes, des protocoles et des usages plus robustes et résilients. |
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concepts->instance->a | ||
Français
Lorsqu’une personne installe Mobilizon sur son serveur, elle crée une
_instance_ de Mobilizon. Concrètement, il s’agit d’un _site web_ généré et géré par le logiciel Mobilizon. Ce site web Mobilizon permet à des personnes de créer des comptes, des groupes, des événements, etc. : les données ainsi créées se nichent alors sur le disque dur du serveur de l’instance Mobilizon. C’est pour cela qu’on dit aussi qu’il s’agit d’un _hébergement_. On peut comparer ces hébergements à des locaux, comme une maison des associations ou un immeuble d’appartements. Chaque personne se créant un compte installe ses affaires (ses données, ses contenus) dans l’appartement. Chaque groupe créé prend possession, en quelque sorte, d’une des salles communes. Les utilisateurs et utilisatrices de ces locaux peuvent avoir l’impression de s’approprier les lieux… mais concrètement, le propriétaires des murs, celui qui est en capacité d’instaurer un règlement intérieur et de le faire respecter, c’est l’hébergeur. |
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concepts->host->a | ||
Français
L’hébergeur désigne la personne, ou plus souvent le groupe de personnes
(association, entreprise, collectif, etc.) qui propose un service en ligne. Dans la pratique, ces personnes disposent d’un serveur sur lequel elles installent un logiciel (par exemple le logiciel Mobilizon). Cette installation du logiciel, appelée instance, est accessible en ligne par le public, sous la forme d’un site web Mobilizon. Le public peut donc accéder à cette instance et interagir avec, par exemple en se créant un compte, en publiant des événements, en discutant dans un groupe. Toutes ces actions sont autant d’informations numériques, donc des données qui sont hébergées sur le disque dur du serveur de l’hébergeur. On peut comparer un hébergeur web à un propriétaire qui mettrait ses locaux à disposition du public. Son rôle est à la fois d’assurer le bon fonctionnement et l’entretien des infrastructures (administration du système), mais aussi de mettre en place et de faire respecter un règlement intérieur (modération, administration), voire d’assurer les bonnes relations avec les propriétaires voisins s’il décide de se fédérer avec eux (politique de fédération). |
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concepts->fediverse->a | ||
Français
Le fediverse _(ou la fédiverse, ou le fedivers, c’est comme vous voulez,
en fait)_ désigne l’ensemble des logiciels, des hébergements et des données qui pourraient interagir ensemble, parce qu’elles parlent la même langue, c’est-à-dire le protocole Activity Pub. En d’autres termes, le fediverse rassemble tous les comptes, contenus, instances et outils qui sont en capacité de se retrouver au sein d’une même fédération. Attention, il faut distinguer fediverse et fédération. Plusieurs logiciels utilisent le protocole Activity Pub : PeerTube, Mastodon, Mobilizon, FunkWhale, etc. Ces logiciels parlent le même langage et sont _théoriquement_ en capacité d’interagir ensemble : ils font donc partie du fediverse. Dans la _pratique_, ces interactions n’en sont qu’à leurs débuts, car il faut les imaginer, puis les implémenter dans le code de ces logiciels, puis diffuser ce bout de code en mettant à jour l’installation de ces logiciels sur le serveur des hébergeurs. Lorsque les hébergeurs permettent que leur instance de tel logiciel interagisse avec l’instance d’un autre hébergeur, alors ces deux instances interconnectées forment un petit bout de fédération. Au sein du fédiverse, il n’y a donc pas _une_ fédération mais de nombreuses _bulles de fédération_, plus ou moins isolées ou interconnectées. |
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