Avant de nous engager dans deux ans de travail pour développer Mobilizon, nous avons pris le soin de regarder ce qui se faisait ailleurs, et de nous demander s’il ne serait pas mieux de contribuer à un projet existant. Il existe plusieurs autres outils de gestion d’événements et groupes assez intéressants, mais nous n’en avons trouvé aucun qui remplisse tous nos critères. Nous voulions un logiciel libre, fédéré selon le protocole ActivityPub, fonctionnel à grande échelle, conçu hors de l’économie de l’attention, et pouvant répondre aux usages d’un public militant. Un tel logiciel n’existait pas, donc nous l’avons fait. Nous ne prétendons pas par ailleurs que Mobilizon est mieux que l’un ou l’autre de ces outils. Il correspond à un public, à un besoin. Nous croyons aussi fermement que la diversité des projets est une bonne chose. Le capitalisme nous a appris à penser: «un désir, un besoin, une marque», qu’il s’agisse d’un soda ou dune petite feuille jaune amovible auto-adhésive. Nous pensons que chaque outil a sa place, et nous ne cherchons pas à faire de Mobilizon un outil dominant. Enfin, nous considérons que la [coopétition](https://fr.wikipedia.org/wiki/Coop%C3%A9tition) entre outils libres et fédérés sera à terme bénéfique pour établir des normes, des protocoles et des usages plus robustes et résilients.
nous avons pris le soin de regarder ce qui se faisait ailleurs, et de nous
demander s’il ne serait pas mieux de contribuer à un projet existant.
Il existe plusieurs autres outils de gestion d’événements et groupes assez
intéressants, mais nous n’en avons trouvé aucun qui remplisse tous nos critères.
Nous voulions un logiciel libre, fédéré selon le protocole ActivityPub,
fonctionnel à grande échelle, conçu hors de l’économie de l’attention, et
pouvant répondre aux usages d’un public militant. Un tel logiciel
n’existait pas, donc nous l’avons fait.
Nous ne prétendons pas par ailleurs que Mobilizon est mieux que l’un ou
l’autre de ces outils. Il correspond à un public, à un besoin.
Nous croyons aussi fermement que la diversité des projets est une bonne chose.
Le capitalisme nous a appris à penser : « un désir, un besoin, une marque »,
qu’il s’agisse d’un soda ou dune petite feuille jaune amovible auto-adhésive.
Nous pensons que chaque outil a sa place, et nous ne cherchons pas à faire
de Mobilizon un outil dominant.
Enfin, nous considérons que la [coopétition](https://fr.wikipedia.org/wiki/Coop%C3%A9tition)
entre outils libres et fédérés sera à terme bénéfique pour établir des normes,
des protocoles et des usages plus robustes et résilients.